Selon différents médias internationaux, la France étudie la possibilité de réduire radicalement le nombre de visas accordés aux citoyens algériens.
Selon presse tunisienne, les relations bilatérales entre la France et l'Algérie ne vivent pas leur meilleur moment. Déjà en 2021, Paris avait pris la décision de réduire de 50% le nombre de visas délivrés aux citoyens algériens, puisque l'Algérie ne rapatriait pas ses citoyens entrés illégalement en France.
Après Affaire Amira Bouraoui (février 2023), l'Algérie a commencé à appliquer la même politique consistant à ne pas accepter les Algériens illégaux. Face à cette situation, plusieurs responsables politiques français ont demandé au gouvernement français non seulement de réduire mais aussi de supprimer totalement les visas.
Dans ce même sens, le quotidien français Le Figaro fait écho à « de nouvelles turbulences entre les deux pays », dans un climat historiquement tendu.
Le 8 février, le gouvernement algérien a convoqué son ambassadeur en France pour consultation sur l'affaire Bouraoui, qualifiant cette situation d'"inadmissible et indicible, causant de graves dommages aux relations bilatérales", exprimant "la ferme condamnation de la part de l'Algérie pour la violation de souveraineté nationale par les personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité dépendant de l'État français ».
Face à cette escalade de tension, la France étudierait des mesures pour empêcher l'entrée de sujets algériens dans leur pays.